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Témoignage d’une Femme Souffrant de Candidose

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Je me suis procuré un livre qui date d’une vingtaine d’années, The Yeast Connection par William G. Crook, M.D., et qui reste pourtant très pertinent.

Au début du livre on trouve le témoignage d’une femme souffrant de candidose. Il est tellement riche en enseignements qu’il fallait que je le partage avec vous.

Janet a 33 ans. Elle nous raconte comment elle a découvert, et affronté, sa candidose :

Témoignage

« Désormais je suis prête à savoir si « tout est dans ma tête » et que mes symptômes sont simplement dus au vieillissement, ou si il y a vraiment quelque chose qui me rend malade. »

« Pendant toute mon enfance, j’ai souffert de problèmes d’estomac que les médecins attribuaient à mon tempérament et mon humeur. »

« Après la naissance de mon premier enfant, j’ai commencé à souffrir de douleurs importantes dans mes doigts et mes genoux. Quand ma mère m’a suggéré d’arrêter de laver les couches avec du désinfectant (NdT : les couches jetables n’étaient pas encore à la mode en 1976), les douleurs ont disparu.

« Environ un an plus tard, j’ai commencé à développé des grosseurs étranges sur les chevilles et sur les pieds, qui me faisaient si mal que je n’étais plus capable de marcher. Je ne pouvais même plus mettre de chaussures. Je suis allée voir un podologue. Il n’a rien trouvé qui puisse causer ces gonflements, mais m’a tout de même prescrit des médicaments. Petit à petit, les grosseurs ont disparu. »

« Quelques années plus tard, j’ai commencé à avoir des migraines, des vertiges, des nausées, la gorge irritée et des douleurs dans les oreilles. Mon médecin m’a alors prescrit plusieurs anti-histaminiques, et des traitements antibiotiques ponctuels. Cependant, un an plus tard, comme je ne supportais plus d’être dépendante à ces médicaments et qu’ils ne soulagaient pas tous mes symptômes, j’ai essayé de trouver la cause de tout ça. Je voyais que mes enfants réagissaient mal à certains aliments. J’ai donc exclu le café, le thé, le lait, le jus d’orange, les sodas et le chocolat de mon régime alimentaire (et du leur). »

« J’ai eu quelques résultats en éliminant ces aliments, mais cet hiver-là j’ai souffert d’une toux persistante la nuit et de démangeaisons dans la gorge. J’ai alors eu droit à un autre traitement antibiotique qui a soulagé mes symptômes de façon temporaire, mais ils sont réapparus un peu plus tard. »

« L’été dernier, après avoir fait un peu de peinture, je me suis sentie malade, avec des douleurs articulaires un peu partout, les symptômes d’un rhume et des douleurs dans la poitrine. De temps en temps, je développais des symptômes qui ressemblaient à ceux d’une grippe, mais ça ne durait qu’un jour. En essayant de comprendre pourquoi, j’ai réalisé que ça survenait quand j’utilisais des produits ménagers puissants. (NdT : on voit ici toute l’importance d’utiliser le tableau score symptômes pour comprendre les variations de ces derniers). »

« Les deux dernières fois que je me suis faite soigner les dents, les réactions que j’ai eues nous ont fait peur à moi et à mon dentiste. Les injections d’anesthésiant me causaient des picotements et des étourdissements, et me rendaient confuse et fatiguée. La codéine aussi entraînait des effets indésirables. »

« Il y a quelques mois, j’ai commencé à avoir des problèmes à la vessie; deux infections et des envies d’uriner fréquentes. J’étais même devenue incapable de vider ma vessie sans appuyer fort dessus. Ces symptômes m’ont amenée à aller voir un urologue, qui m’a diagnostiqué un « petit urètre et des spasmes ». Il a dilaté mon urètre et m’a prescrit des médicaments. »

« Je souffre aussi de nervosité, de fatigue, de boursouflures aux niveaux des doigts, de ballonnements, de prises de poids excessives et d’irritations au niveau des seins la semaine avant mes règles. »

C’est ensuite le Dr. Crook qui raconte :

« La première fois que j’ai vu Janet, elle avait l’air fatiguée, et des cernes noires sous ses yeux accentuaient cette impression. Ses muqueuses nasales étaient gonflées et violacées. Une revue de son régime alimentaire m’appris que même si elle mangeait des aliments sains, elle « adorait les sucreries », comme les céréales transformées, les glaces et les biscuits.

En creusant son histoire médicale, Janet m’a appris qu’elle avait eu 5 traitements antibiotiques cette année-là. En outre, elle avait été traitée 4 fois pour des vaginites, en moins de 12 mois. Ses symptômes comprenaient des gonflements, des prises de poids, des irritations aux niveau des seins, des pertes de libido et une fatigue importante la semaine avant le début de ses menstruations.

Comme elle souffrait de problèmes respiratoires, je lui ait fait passer des tests pour détecter si elle réagissait mal aux principaux allergènes. À ma grande surprise, ce n’était pas le cas. Par conséquent, et comme son historique suggérait un problème de Candida, je lui ai prescrit deux choses :

  • de la nystatine, un million d’unités (1/4 d’une cuillère à café), 4 fois par jour,
  • ainsi qu’un régime alimentaire sans levures, et avec peu de glucides.

Deux semaines après le début du traitement, Janet témoigne :

Je me sens beaucoup mieux. Mes oreilles vont mieux, mes toux la nuit et mes problèmes de vessie ont disparu. Mon niveau d’énergie a augmenté de façon significative et je ne me sens plus ballonnée.

J’ai [le Dr. Crook] alors prolongé le traitement de Janet à base de nystatine et de régime anti-candida, et je lui prescrit en plus des compléments alimentaires (vitamines et minéraux non dérivés de levures, acides gras essentiels, etc.).

Dans les mois qui ont suivi, l’état de Janet s’est amélioré progressivement. Cependant, quand elle mangeait des aliments contenant des levures ou du sucre, ou qu’elle était exposée à des produits chimiques, Janet souffrait d’une augmentation soudaine de ses symptômes. Elle s’était aussi rendue compte qu’elle avait besoin d’1/2 cuillère à café de nystatine quatre fois par jour pour réduire ses symptômes au maximum. Quand elle divisait cette dose par deux, les douleurs généralisées réapparaissaient. »

8 mois après le début du traitement, Janet explique :

J’ai passé un excellent hiver. Je n’ai plus de symptômes et je me sens bien, sauf quand je fais un écart alimentaire.

Qu’en tirer comme conclusions ?

  1. L’état actuel des connaissances sur le Candida en France ne me paraît pas plus avancé que ce qu’il était aux Etats-Unis, il y a 20 ans. Si vous avez lu comment j’ai découvert que j’avais une candidose, vous constaterez que j’ai suivi un parcours comparable.
  2. Le Dr.Crook préconise l’utilisation de la nystatine. C’est un médicament antifongique que certains considèrent comme peu générateur de symptômes. Il est censé rester dans les intestins et ne pas passer dans le sang. Or quand vous souffrez de candidose, le Candida albicans crée des porosités dans les parois intestinales, et permet à la nystatine de passer directement dans le sang. C’est dangereux pour le foie, surtout quand le traitement est aussi long que celui de Janet (il dure des mois !)
  3. Selon Leon Chaitow, les meilleurs antifongiques sont les antifongiques naturels. Vous pouvez aussi lire ce qu’il pense des antifongiques chimiques dans un de mes articles
  4. Il est important que vous soyez suivi par un médecin compétent et formé aux problématiques du Candida. C’est un soutien considérable qui vous aidera à guérir.

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